Après vous avoir parlé il y a 4 mois du simulateur de cunnilingus « Vertige » de la marque Bien à deux, Cerise revient vous parler d’un nouveau sex-toy. Cette fois-ci, mon amie va vous parler du vibromasseur Gii de la marque Biird. Il a été offert par la marque et elle le teste depuis plusieurs semaines. Le texte qui suit, écrit à la première personne, est donc le sien.
Je vais profiter de ce partenariat pour t’expliquer pourquoi je me masturbe. Il faut que tu saches qu’en terme de vie sexuelle à deux ou à plusieurs, en ce qui me concerne, franchement je n’ai pas à me plaindre. J’ai deux amoureux tous les deux très respectueux et pas mal ouverts d’esprits. Avec eux, je peux vraiment explorer mes désirs (et les leurs) sans honte et sans retenue.
Alors pourquoi donc pourrais-je avoir besoin ou envie de me faire plaisir toute seule ? Et bien parce que figure-toi que la masturbation, ce n’est pas du tout une compensation. En tout cas, de mon point de vue, c’est un rapport au plaisir et à l’intimité à part entière. Un moment d’exploration, de réveil des sensations, mais aussi de douceur, de repos et de détente. De moi à moi, sans rien ni personne d’autre.
Dans ce mois de découverte de Gii, le vibromasseur m’a accompagnée dans ces moments d’une façon tout à fait inattendue. Je me suis vue expérimenter des petites choses toutes simples, mais auxquelles je n’avais juste pas pensé jusque-là.
Le Gii de Biird, les vibromasseurs et moi
Il faut dire que je n’étais pas très « vibro » jusqu’alors. Je croyais ne pas être très sensible à ce qui relève de la pénétration et aux vibrations associées. C’était mal connaître l’usage que l’on peut faire d’un vibro !
J’avais déjà expérimenté la vibration du plug inséré dans l’anus, c’est toujours une expérience sympa (pour celles et ceux qui y sont sensibles bien sûr). Mais la notice d’utilisation, ultra courte et bien ciblée, fournie avec le Gii de Biird m’a ouvert en deux images de nouvelles perspectives : une invitation à l’usage externe en premier lieu et ensuite, seulement quand on est prêt(e), l’interne.
J’avoue, c’est une porte ouverte enfoncée. Pourtant, je m’étais mis dans le crâne que les vibros c’était fait pour masser l’intérieur du vagin et que c’était censé avoir un effet, peut-être en appliquant plus ou moins fort contre les parois. Allez savoir pourquoi il m’a fallu tout ce temps et cette mini notice d’utilisation pour comprendre que « bah non, en vrai, on peut explorer plein d’endroits de plein de manières »… Pas faute d’être créative pourtant ! Comme quoi des fois, les déclics peuvent venir de détails. Et en matière de détails, Biird a super bien joué avec Gii, mais je t’en reparle au fil de l’eau.
Gii, stimulation et orgasme tout en douceur
Mes premières expérimentations m’ont permis de tester les multiples modes et intensités. Petit aparté d’ailleurs : sur la boite, il y a un petit récap avec schéma des 9 modes disponibles. Il suffisait d’y penser, et c’est bien pratique !
Par ailleurs, il y a 8 intensités pour chacun des modes. Certaines sont juste suffisantes pour apporter joie et détente, sans nécessairement chercher l’orgasme. D’autres permettent de déclencher le final. Ça rend Gii super intéressant pour se faire plaiz en mode croisière, sur la durée, ou en mode « allez maintenant faut que je jouisse, j’en peux plus ».
J’ai adoré expérimenter des moments de travail à l’ordinateur ou les siestes/détentes qui ne cherchent pas plus que le bien-être, avec mon gentil Gii qui me câline la vulve. Sa discrétion m’a permis de me retrancher dans mon intimité même avec une personne dans la pièce d’à côté, sans que je ne me sente en risque d’être entendue ou dérangée. C’est que quand je me masturbe pour le plaisir de moi à moi, je n’aime pas que quelqu’un vienne s’incruster, même si c’est un ami qui me veut du bien. Cela dit, pour une suite plus coquine, pourquoi pas inviter : pour ça, chacun voit midi à sa porte, en fonction du mood !
Perso j’ai remarqué que le Gii de Biird réveille en douceur mes zones intimes, et je pense que ça peut m’ouvrir des expériences orgasmiques sympa sur la durée parce qu’avec un partenaire, je n’ai jamais connu d’orgasme dit « vaginal », c’est à dire par stimulation du point G. En tous cas pas de façon claire et limpide. Et toute seule… eh bien Gii m’a permis de bien comprendre mes sensations, à quel moment quelle zone est stimulée et les effets. Comme quoi, c’est le compagnon qui va bien pour moi, à ce moment-là de ma vie.
Gii esthétique, Gii pratique
Finissons sur le packaging : je suis sous le charme. Je me suis toujours définie comme une hippie, sans la drogue ni les MST donc le look seventies psychédélique m’a forcément convaincue immédiatement !
Le fait est que Biird a vraiment le souci du bel objet pour un moment de plaisir. Le Gii respecte la sensibilité à tous les étages. Il a une texture douce, un visuel bonbon doux plaisir fou super réussi, une expérience sonore smoothy… L’objet réussit sa sensualité. Il y a moyen de s’offrir un « rituel plaisir de dieu/déesse » bien sympathique ! Personnellement, la prochaine fois je me mets une bande son qui va bien, manière d’en rajouter une couche.
Pour aller jusqu’au bout : Gii est fourni dans une super jolie boîte cartonnée et aimantée. Et puis, il y a une petite pochette en velours toute douce pour le ranger, avec son fil de chargement. Enfin, il y a des stickers et autres bidules thermocollants à l’esthétique très seventies. Ils promeuvent joyeusement la beauté des clitos et des vulves (cf plus haut dans l’article).
Biird, une marque qui s’engage
Biird a deux marottes :
- Déconstruire le tabou autour des objets destinés au plaisir
- Proposer des produits sains et écologiques, autant que possible, pour la planète comme pour le porte-monnaie.
Le prix de Gii est de 89€ au moment de l’écriture de cet article. A toi de voir si c’est cohérent vis à vis de ton compte en banque. Et la marque plante un arbre pour chaque produit acheté. C’est un peu mignon !
Je note enfin que la marque fait des efforts sur les miniatures de son blog pour représenter des personnes de toutes les couleurs et évoquer les différentes orientations ou âges de la vie à travers leurs articles. C’est déjà pas mal, même si les différentes formes de corps pourraient être mieux représentées de façon générale.
Conclusion sur mon test du Gii de Biird
J’ai été ravie de redécouvrir des zones de mon corps, en l’occurrence avec Gii. Je suis ravie d’avoir pris ces temps de moi à moi, d’avoir kiffé mes siestes, mes temps de travail et de m’être poussée parfois jusqu’à l’orgasme, en redécouverte de mon fameux « point G ».
Pour la suite, étant donné la discrétion de l’objet, je pense expérimenter le vibro en voiture, au ciné ou ailleurs, là où s’arrêteront mon culot et mon imagination.
Comptez 89€ pour le vibromasseur spécial point G Gii de Biird
