La météo
On a eu chaud cette année, TREEEEEEEEEEEEES CHAUD. On peut aisément parler de canicule, preuve en est ces pompiers venus arroser à la lance à incendie le public de la mainstage.
Alors comment qu’on lutte contre la chaleur au Sziget Festival ? Plusieurs choix possibles :
- Rester attablé à l’apéro. Avantage : vous ne transpirerez pas trop des efforts physiques. Inconvénients : l’alcool déshydrate à terme. Solution : boire de l’eau souvent.
- Etre en possession d’un Vapofest 3000.
https://youtu.be/zJdOpgrjqt8?t=3m59s
S’il y a bien un accessoire qu’on a vu PARTOUT durant le Sziget Festival c’est ce spray. Avec sa double fonction spray / jet. Absolument tout le monde pulvérisait tout le monde à tout moment : quand on marchait, quand on était dans la fosse, quand on mangeait… Et putain ça faisait un bien fou.
- La combinaison casquette, crème solaire, humidification de la tête : bon là c’est surtout moi qui faisais tout ça car il est très allergique au soleil.
- Transportez de l’eau avec vous tout le temps. Facilement 2 litres de flotte étaient tombés quotidiennement et les files d’attente pour faire le plein d’eau étaient assez impressionnantes. Attention aux robinets près des toilettes autour de la mainstage, ils ne sont pas potables (c’est pour ça que personne ne fait la queue, on a compris ça plus tard).
Avec cette incroyable chaleur est aussi apparue de la poussière. Et ça ce n’était pas franchement cool. Sur la scène Irish, lors de passages punk ça devenait irrespirable la zone centrale avec les pogos, prévoyez donc des foulards ou des masques à la limite (je vous jure je déconne pas).
Le kit de départ
Nous avons eu la chance de ne rencontrer la pluie que dans les dernières heures du festival. Si nous avions à faire une recommandation des indispensables à prendre dans votre valise : au moins 1 tshirt/paire de chaussettes/caleçons par jour. 2 pulls, 2 shorts, 2 jeans, 1 casquette, de la crème solaire, des lunettes de soleil, maillot de bain, serviette de bain, tongs, boules Quies et protections auditives spéciales concerts, 1 cape de pluie voire même un parapluie également. Toutes ces paires c’est au cas où vous tombiez dans la boue. Pour les filles, adaptez-vous en calant des robes/jupes à la place de certains éléments. Normalement avec tout ça vous avez le kit idéal pour le festival. Nous ne vous souhaitons vraiment pas de subir la même saucée de pluie que nous avons eu de notre côté.
La fatigue
S’il est une chose que beaucoup de festivaliers retiendront, c’est bel et bien la fatigue. Avec une chaleur caniculaire et des nuits débutés à 3-5h du matin, nous dormions beaucoup trop peu durant la période nocturne (4 ou 5 heures peut-être). Il faut faire des siestes dans la journée sinon vous courrez à l’épuisement total. Pensez à vous équiper de boules Quies pour dormir au mieux dans un camping français qui est souvent agité jusqu’à tard dans la nuit.
Les avantages de la presse
Nous étions invités en tant que presse, à ce titre nous bénéficions de quelques avantages : l’accès au festival et à l’apéro camping gratuitement. Nous pouvions également accéder à la zone VIP qui présentait plein de sièges pour se poser et un grand nombre de toilettes et point d’eau. Nous avons tenté tant bien que mal de faire des photos de concerts mais ce n’était clairement pas notre point fort, cependant nous pouvions accéder à pratiquement tous les photo pits que nous voulions, hormis ceux de la mainstage.
Les quêtes annexes
Le Sziget Festival est un festival immense et il le sait. A ce titre et pour que ses festivaliers découvrent toutes les activités du festival, une activité ludique était proposée : une collection de tampons. Ces tampons étaient à récupérer sur 22 sites du festival jugés intéressants. Grâce à cette quête, nous avons pu découvrir des lieux jusque-là inconnus. A la fin nous pouvions récupérer une écharpe façon Miss France qu’on exhibait fièrement, montrant notre détermination et notre engagement à parcourir les kilomètres du festival. Nous vous recommandons de faire cette quête dès le premier jour, vos pieds ne seront pas épuisés et vous commencerez à avoir une bonne idée de l’ampleur du festival et des différents points d’intérêt.
La poste Hongroise (Magyar Posta) proposait elle une application mobile sur le même principe. A la clé nous pouvions choisir entre différents lots.
Les grands noms de l’alcool Jack Daniels et Bacardi se battaient aussi pas mal pour fidéliser la clientèle du festival sur leurs stands. Tous deux proposaient un système de points à chaque consommation à échanger contre des lots par la suite. J’ai surtout squatté le stand Jack Daniels et grâce à d’ingénieux systèmes d’échanges, dons, chance, gambling j’ai pu ramener casquette, porte-clé, t-shirt, lunettes.
Le retour en France
Petite anecdote sur l’avion retour de Guillaume :
On attendait 5 passagers en retard (qui ne sont jamais venus je crois), du coup le commandant de bord a dit ceci (j’ai pris bien note tellement c’était épique sa mère) :
« Je suis le commandant Jacquie, je suis accompagné de mon assistant Michel ». J’ai applaudi.
Par la suite la chef de cabine s’y est mis également :
« Je suis Anisette, votre chef de cabine et j’accompagnerai le commandant Jacquie durant ce vol ».
Pour finir, à la fin il y a eu je ne sais pas trop quoi un échange de bagages similaires dans l’avion du coup Anisette contacte par le téléphone interne à l’avion son collègue au fond :
« Grosse tête (donc le surnom du mec au fond), ramène le bagage noir de machin tu t’es trompé. »
A savoir que grosse tête avait l’air d’avoir le mega seum de ne pas être venu au Sziget, il nous a demandé comment tout ça s’était passé. Du coup je lui ai lâché un petit bracelet que j’avais au poignet en kdo. Rassurez-vous je ne parle pas DU bracelet en toile.
Au sein de l’avion, je recroise également mes copains les indiens (les kinés).
Le retour en France sur Paris pour l’auteur de ces lignes a été une grande source de déprime à l’atterrissage. Le métro parisien ayant la réputation qu’il a. Après quelques jours, la déprime passe (et les blessures commencent à guérir peu à peu). Et vous savez ce qui nous fera tenir jusqu’à la prochaine session ? Ce pour quoi on a traversé l’Europe ? Le bracelet. L’incontournable bracelet de festivalier. Fièrement porté au bras, il n’est pas prêt de nous quitter pour l’instant et nous rappellera tous ces agréables souvenirs passés au Sziget Festival et à Budapest.
Remerciements
Nous remercions chaleureusement les personnes ci-après :
Anita : grande patronne de la presse pour les francophones, elle a été une attachée de presse présente, enthousiaste et heureuse de nous voir heureux. Anita : on t’aime. ♥ Mon souvenir le plus mémorable étant la nuit du dimanche au lundi (le dernier soir) où après avoir dormi comme j’ai pu dans la tente des orgas sous une pluie torrentielle, elle était là à 4h30 du matin et presque en larmes de savoir que j’étais ravi de l’excellent séjour passé au Sziget.
Yannick, Lionel, András et tout le staff de l’apéro camping / Sziget France pour leur accueil.
Kévin, sans qui notre présence en ces lieux n’aurait pu jamais voir le jour.
Les copains et copines journalistes francophones (et beaucoup belges) : il était vraiment plaisant de découvrir une telle entraide et un tel respect pour les médias de chacun. Vous avez été parfaits !
Blitzr.com et Martin Le Guillou qui m’ont fait bénéficier d’un des 2 tickets presse qu’ils avaient. Martin ayant été mon partenaire presse tout au long de ce festival.
Tous ceux qui nous ont payé des coups : vous êtes les meilleurs !
Si vous souhaitez en voir davantage et en vidéo cette fois-ci, nous vous recommandons chaudement de visionner les productions de « On N’a Pas Fait Le Tour » ici :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLIGu8OOBjIZIhgkA4nbaARGRyY1H3-usr
Ainsi s’achève mon report en 4 parties du Sziget Festival 2015. C’était mon tout premier festival, c’était génial, j’ai appris quelques leçons sur la vie en festival. J’ai qu’une hâte c’est d’y retourner alors si vous êtes un média qui souhaitez que je vous représente, n’hésitez pas à me le faire savoir !
Guillaume Ghrenassia