Musique

Retour sur le concert de Die Antwoord et Lil2Hood à l’Olympia

Il y a quelques jours, le groupe sud-africian Die Antwoord s’est produit sur la scène mythique de l’Olympia à Paris. Ils étaient accompagnés de la DJ du Queens, Lil2Hood, qui a ouvert le show pour eux. Les producteurs de la soirée, Corida, m’ont fait la sympathie de m’accréditer. Il est donc temps de vous faire mon report.

Pour information, je me situais au niveau du balcon, au premier rang au centre donc avec une vue parfaite et dégagée sur la fosse et la scène.

J’avais déjà eu plaisir de les voir jouer en Hongrie au Sziget Festival 2016.

Première partie : Lil2Hood

Lil2Hood a réalisé une intro à plein régime avec un DJ set et des BPM élevés. L’idée était de chauffer la foule et la mission m’a semblé remplie comme il se doit. Ça dansait un peu dans les balcons également. Durant son set, petit à petit la fosse se remplissait totalement, tout comme les gradins.

Issue du Queens comme elle l’a indiqué à plusieurs reprises, elle signale avoir vécu longtemps en Afrique du Sud. C’est là-bas qu’elle a appris quelque chose qu’elle veut nous montrer. La voici ainsi en train de twerker des deux côtés de la scène pour faire profiter l’ensemble de l’assemblée.

Mon coup de coeur a été sa diffusion de Du Hast de Rammstein repris par le public.
J’ai noté la présence de quatre stroboscopes sur la scène pointés vers l’artiste, il valait mieux ne pas être épileptique.

Pour conclure, Lil2Hood a demandé au public de lever son majeur avant de lancer le célèbre track Killing in the name de Rage Against The Macihne et son mythique couplet « Fuck you, I won’t do what you tell me ».

Main event : Die Antwoord à l’Olympia

Après une petite pause, il était temps d’attaquer le main event de la soirée avec Die Antwoord. En arrivant sur scène, Yo-landi, Ninja et DJ Hi-Tek avaient une tenue blanche ornée de dessins noirs particulièrement stylés.

On a pu retrouver cette tenue à plusieurs reprises du concert. Elle fut aussi portée par leur fille et Lil2Hood venues sur scène vers la fin du show.

Les sud-africains ont débuté leur set avec un classique, Fatty Boom Boom. Tout au long du concert, les titres les plus connus du groupe y sont passés pour ma plus grande joie. Cela m’a rappelé de sacrés souvenirs.

Dans la salle de l’Olympia, on a profité de basses giga puissantes qui auraient pu endommager mes oreilles si je n’avais pas de protections auditives.

Pour accompagner la chanson Pokémon, Ninja débarque sur scène avec une peluche et un bonnet Pikachu. Il remettra la peluche à une jeune fille du public par la suite.

Je ne sais pas si le groupe reproduit cela dans chaque ville où ils jouent mais nous avons pu apercevoir Yo-landi avec un t-shirt 100% touriste « I love Paris ».

Je présume que ce n’est pas un hasard mais quand elle a demandé au public si il voulait être high et donc parlait de marijuana, la lumière sur scène devint verte. Bien joué la régie.

La foule s’est déchaînée sur Pitbull Terrier. Il en était de même évidemment sur Baby’s on Fire. Le public a aussi repris en cœur I think you freaky and I like you a lot. Vous pouvez le voir dans les vidéos ci-dessous.

Quelques pogos sont notables dans la fosse sans pour autant qu’il y ait un wall of death ou circle pit.

Un fan sera invité à monter sur scène. Il devint la star l’espace de quelques secondes ; Yo-landi et Ninja se positionnant à l’arrière sur la plateforme.

Comme indiqué plus haut, la fille du duo ainsi que Lil2hood sont venues sur scène pour le rappel.

Pour finir, Ninja s’offre un bain de foule et conclut le show en montrant son cul comme à son habitude.

Conclusion en vidéo

Pour ma part j’ai passé un excellent moment et je remercie Corida de m’avoir permis d’y prendre part. Le groupe a réalisé un petit clip vidéo résumant sa prestation parisienne que je vous invite à visionner ci-dessous.

À propos de l'auteur

Guillaume Ghrenassia

Guillaume Ghrenassia est autoentrepreneur en rédaction de contenus, blogueur et pigiste sur plusieurs médias. Il a plusieurs passions dont les jeux vidéo, les séries TV, les BD et mangas, la musique, le luxe et est également un grand épicurien.