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[Report] Rock en Seine 2024 Jour 4

Ces derniers jours se tenait le festival Rock en Seine 2024 à Paris. Les équipes de Free m’ont fait la sympathie de m’inviter avec une amie à la date du samedi. Voici donc mon report sur cette journée placée sous le signe de l’hétéroclisme musical.

J’aurais aimé vous parler du stand de Free sur le festival comme je l’ai fait avec Coca-Cola l’an dernier à Lollapalooza mais je ne l’ai jamais trouvé. J’en déduis que la marque était partenaire de l’espace presse et/ou technique pour l’organisation.

La journée a démarré sur les chapeaux de roue avec Astéréotypie. Le groupe aux textes complètement loufoques m’a énormément fait rire tant sa musique était absurde. Mais je n’ai pas passé un mauvais moment pour autant.

Nous sommes par la suite partis en direction de la main stage pour découvrir Sleater-Kinney, un groupe de rock féminin, une proposition simple et efficace. Au milieu de l’après-midi, on s’est assis dans l’herbe pour profiter au loin de la prestation des demoiselles sur scène.

Mon coup de coeur musical du jour s’est porté sur le groupe australien Glass Beams.

Ceux-ci ne passaient pas inaperçus avec leur masques en dentelle dorée et perlés. Ils nous ont offert des rythmes envoutants aux sonorités orientales chaudes. On était loin du rock sale et beaucoup plus sur une ambiance néo-hippie.

Après cela, nous sommes retournés du côté de la scène principale pour The Kills. La prestation n’était pas mauvaise mais manquait de wow. C’était très banal au final.

J’ai par contre été davantage emballé par l’énergie mise par la quinquagénaire aux origines japonaises de Blonde Redhead. Le trio nous a délivré une très agréable prestation.

Nous voilà déjà en début de soirée avec les très attendus The Offspring. Ils ont bercé mon adolescence et celle de très nombreux trentenaires/quadragénaires dans la foule qui m’entourait. Ils n’ont pas failli à la tâche en nous inondant de classiques et en reprenant d’autres titres bien connus de confrères de l’industrie du rock. Comme l’a si bien signalé un membre du groupe, la foule était « loud and sexy ».

J’ai été faire un tour par la suite du côté de la scène parisienne avec Dog Park en attendant les grosses têtes d’affiches du jour. C’était sympa mais pas marquant pour autant.

Hésitant à aller voir Massive Attack, j’ai voulu découvrir Vox Low qui passait sensiblement en même temps mais avec un set beaucoup moins long. Le groupe a délivré un son sombre et profond sur la petite scène Firestone avec une fosse BEAUCOUP moins remplie que le headliner du samedi.

Mais parlons de Massive Attack. Pour ma part, je ne suis pas familier avec ceux-ci. Mais très clairement le groupe a une idéologie et n’a pas peur de la présenter. Les équipes de Libération résument d’ailleurs très bien cela dans les visuels ci-dessous.

Il valait mieux être au milieu de la fosse pour pouvoir bien lire les textes affichés en fond de scène. En cette période de tensions dans le monde, le collectif n’a pas manqué de les rappeler au public. La musique semblait donc très clairement au second plan et le militantisme largement sur le devant de la scène.

Avant de prendre le métro pour rentrer chez moi j’ai fait une dernière halte sur la scène à l’entrée du festival où se trouvaient le duo Polo & Pan avec Myd. Ces trois trublions ont réalisé un DJ set à 6 mains avec de l’électro bien vénère pour se finir comme il se doit avant d’aller dormir.

Le meilleur stand de Rock en Seine 2024

Si je n’ai pas trouvé le stand de Free, j’ai par contre bien trouvé celui de Ben & Jerry’s. J’adresse mes sincères félicitations aux équipes événementielles du stand qui avaient une organisation aux petits oignons. On est passé 5 fois dans la journée à leur stand et à chaque fois en moins de 3 minutes sommes repartis avec un cone de mignardises glacées. Oui 50% de mon alimentation ce jour furent des glaces donc.

Au final, j’ai passé une super journée à Rock en Seine 2024 avec ma partenaire. Bien qu’il y ait eu une poignée de retombées pluvieuses, la météo a été plutôt agréable. L’organisation générale était au top. Cette année j’avais un simple billet visiteur et n’avais aucun privilège presse.

Si j’avais oublié mon sandwich, je n’ai par contre pas oublié mes protections auditives !

Merci Free à nouveau !

À propos de l'auteur

Guillaume Ghrenassia

Guillaume Ghrenassia est autoentrepreneur en rédaction de contenus, blogueur et pigiste sur plusieurs médias. Il a plusieurs passions dont les jeux vidéo, les séries TV, les BD et mangas, la musique, le luxe et est également un grand épicurien.