Les Grands : la série OCS qui te parle du collège

Y a plusieurs semaines, la génialissime Natacha, fondatrice de l’agence Bubbling Bulb ainsi que des représentants d’OCS (coucou Isabelle et Alan) m’avaient convié au bar à bulles de la Machine du Moulin Rouge à paname.

L’objet de cette invitation ? Manger des chocolatines, des croissants et des brochettes de fruits (<3), ah oui et on devait aussi discuter de la nouvelle production OCS TV : Les Grands. Et nous avions avec nous une bonne partie du casting, le réal, les scénaristes et tout ce qu’il faut. C’est produit par les mêmes gars de la Lazy Company pour OCS également.
Bref un sacré petit beau monde en cette matinée du mois de septembre. Fun fact, je me suis aperçu par hasard que j’avais déjà eu vent de ce projet y a très longtemps au Showeb.

Les Grands nous conte l’histoire de quelques adolescents en classe de 3ème (donc les grands du collège) avec les problèmes qui leurs sont propres. La série analyse avec justesse différentes thématiques : homosexualité, le besoin d’avoir une vie sexuelle pour s’intégrer, la pression sociale, le harcèlement, la drogue ou tout simplement les réactions typiques et amusantes de la jeunesse encore un peu innocente.

Les Grands a reçu plusieurs prix entre autres au festival de La Rochelle et c’est tout à fait mérité. Si j’ai pu voir en avant-première les 10 épisodes qui composent la saison 1, on sait d’ores-et-déjà qu’une saison 2 est prévue et même en cours de tournage avec cette fois-ci la quasi-même bande de joyeux lurons en classe de seconde.

La série est une sorte d’arrêt sur images sur l’adolescence à la fois ni dramatique ni comédie, une dramédie donc avec des passages assez durs et d’autres juste simplement très loufoques.

Au cours du déjeuner presse organisé, j’ai pu m’entretenir avec mes confrères journalistes et blogueurs avec le réalisateur Vianney Lebasque qui confiait ces quelques mots.

« Je filmerai jamais un scénario que j’ai jamais écrit parce que je serais pas capable de le faire, parce que je suis auteur.
Jj’ai voulu enlever les nouvelles technologies parce que de manière générale j’essaie de faire en sorte que les choses puissent bien vieillir donc j’essaie d’enlever tout ce qui est nouvelles technologies et fondamentalement mon point de vue sur l’adolescence c’est que les adolescents d’aujourd’hui sont exactement les mêmes que ceux qu’on était et c’est exactement les mêmes problématiques que celles qu’il y aura dans 20 ans. C’est-à-dire que si on enlève les modes de communication, les problématiques sont les mêmes et que c’est pas un sujet, c’est un mode de communication. Ils ont des téléphones mais c’est pas un sujet.
Je n’ai pas la prétention d’être fidèle à la réalité d’aujourd’hui. J’ai essayé de me mettre à leur place, ce que je connais de l’adolescence c’est à travers mes neveux et le fait d’avoir fait un film pour les ados qui était « les petits princes » et de suivre sur Twitter leurs discussions du coup ça me fait beaucoup rire. Beaucoup de nouveaux termes je les découvre sur Twitter.
J’essaie d’enlever la forme et de creuser vers ce qui les préoccupe du coup je sais pas si ça parle très bien de la génération d’aujourd’hui, j’espère que ça leur parle. »

L’acteur qui joue Boogie confie qu’il correspond à son personnage et à ce qu’il était quand il était au collège, il s’est donc inspiré de lui-même pour jouer ce rôle.

Léger spoiler ci-dessous

« J’avais vraiment un truc avec les filles mais pas dans un côté macho, plus comme les séquences avec la documentaliste, c’est-à-dire un truc tendre et timide. Par exemple quand j’étais en 6ème-5ème j’étais toujours avec les filles de 3ème, je les trouvais hyper jolies et elles ça les amusait de chouchouter un 6ème du coup j’étais pas du tout hyper macho, j’avais plein de meilleures amies, j’étais que avec des gonzesses. »

A propos de la saison 2 de Les Grands :

« Dans la tête de Boogie, durant l’été entre la 3ème et la seconde je pense qu’il va se dire que le lycée c’est vraiment le spring break américain, plein de nanas en bikinis, l’alcool à volonté, un American Pie dans sa tête. »