Il y a quelques temps, je rencontrais Solène, attachée de presse mangas chez Delcourt / Tonkam et Soleil. Celle-ci m’a fait parvenir un gros paquet de mangas divers et variés entre demandes personnelles et suggestions de sa part. Et avant de vous parler plus en détail de Food Wars, je fais un gros bisou à Solène pour tous les portages reçus.
Parmi les éléments que j’avais repérés, il était indéniable qu’il faille que je teste ce manga du nom de Food Wars et je ne savais pas alors que c’était un best-seller mondial. A la lecture des 13 tomes de celui-ci, cela m’a de suite beaucoup moins surpris. J’ai aussi lu le premier tome du spin off, qui là aussi est bien chouette.
Ceux qui me connaissent, savent que moi et la bouffe c’est une grande histoire d’amour.
Commençons par un très succinct synopsis :
« Sôma Yukihira rêve de devenir le chef cuisinier dans le restaurant familial et ainsi surpasser les talents culinaires de son père. Alors que Sôma vient juste d’être diplômé au collège, son père Jôichirô Yukihira ferme le restaurant pour cuisiner aux États-Unis. L’esprit de compétition de Sôma va alors être mis à l’épreuve par son père qui lui conseille de rejoindre une école d’élite culinaire, où seuls 10 % des élèves sont diplômés. Sôma va-t-il parvenir à atteindre son objectif ? »
Ce Shonen va donc suivre les aventures de Sôma et ses camarades de classe à la prestigieuse école de cuisine d’élite japonaise Tootsuki. Ces dernières années, un terme a pris son envol avec Instagram : foodporn. Clairement, ce terme correspond à la perfection pour décrire les aventures de Food Wars.
Food : la bouffe qui est présente à chaque page et vous fait saliver à balle (particulièrement quand comme moi vous avez un sacré crush sur la nourriture asiatique).
Porn : oh oui qu’il est coquin ce manga ! Food Wars doit son nom à une particularité : les duels de chefs. Et pour juger d’un plat, pas le choix il faut le goûter. Plus le plat s’avère exquis plus le résultat physique sera grandiose. Et en l’occurrence surtout sexuel. C’est bien simple, une demoiselle conquise par un plat apparaîtra à la page suivante nue et au 7ème ciel. Ce qui de toute façon est tout à fait pertinent à mon sens car la bouffe ça peut tout à fait représenter l’extase ultime.
Sôma n’est pas le fils d’une riche famille et aide son père au quotidien dans le restaurant familial populaire de quartier. Il l’affronte dans des duels amicaux régulièrement et a perdu à chaque fois mais au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire il entend bien réussir à le battre un jour grâce à l’enseignement exceptionnel qu’il reçoit à l’académie Tootsuki. D’ailleurs son père cache bien son jeu mais ça vous le verrez plus tard.
Comme tout bon Shonen, Food Wars va voir son héros principal vouloir être le meilleur, le plus grand de tous les cuisiniers mais avant cela il va se confronter à des adversaires de plus en plus coriaces. Cela nous rappelle Sasha et la ligue Pokémon et son envie de conquête du titre de meilleur dresseur Pokémon. Evidemment, il va en surpasser beaucoup des obstacles pour atteindre cet objectif, mais il lui arrivera aussi parfois de ne pas réussir mais ce n’est pas grave car il se relèvera aussitôt et apprendra de ses erreurs. Le fait qu’il soit issu d’un milieu populaire lui fait dire que tout ne réside pas forcément dans des produits premium coûtant une fortune mais dans la manière de cuisiner ce que l’on a et l’ingéniosité dont on fait preuve.
Autour de lui, on retrouve une multitude de caractères tous plus loufoques les uns que les autres et qui apporteront une grande richesse à l’histoire.
Ce n’est pas le seul manga sur le segment de la bouffe, mais c’est le seul que j’aie lu à ce jour du coup ça me donne clairement envie d’en lire d’autres.
Notons d’ailleurs que la plupart des recettes présentées disposent d’une section « fiche recette » pour pouvoir la reproduire chez vous. Mais ça marche plutôt si on est japonais parce que la majeure partie des plats sont complètement inconnus en nos contrées occidentales.
Et puis imaginez un jour un manga buffet presse (Delcourt, si tu me lis et que tu veux qu’on monte ça ensemble, je suis ton homme) !
Solène <3