Les français très inquiets face à l’usurpation d’identité
Un consommateur français sur six (16%) a déjà été victime d’usurpation d’identité. La majorité des consommateurs français (80%), qu’ils aient fait les frais d’usurpation d’identité ou non, sont très inquiets que leur identité soit volée. Un chiffre bien plus élevé que la moyenne mondiale qui est de 66%. Les français semblent moins protégés si une usurpation d’identité devait arriver. Seulement un tiers (34%) se sentent bien protégés devant de tels risques, comparé à 47% en moyenne dans les autres pays.
Les français pensent qu’il est impossible de protéger leur vie privée en ligne (63%)
et sont alignés avec les consommateurs des autres pays du monde (64% de moyenne globale). Aussi, 60% des consommateurs français pensent qu’il est trop tard pour protéger leur vie privée en ligne car leurs informations sont déjà disponibles. Cependant, ils sont plus susceptibles que les consommateurs de la plupart des autres pays de dire qu’ils ne savent pas quoi faire pour protéger leur vie privée en ligne (63%).
Les français à la recherche de meilleures solutions de protection
85% des consommateurs français ont activement pris des mesures pour cacher leur empreinte en ligne (pour protéger leurs activités en ligne et leurs informations personnelles). De plus, une majorité (64%) a parfois choisi de ne pas télécharger une certaine application ou d’utiliser un service spécifique uniquement en fonction de sa politique de confidentialité, et près de 2 sur 5 (37%) ont choisi de ne pas acheter un appareil domestique intelligent, en raison de problèmes de confidentialité ou de sécurité. Cependant, la plupart continuent de rechercher de manière proactive de meilleures façons pour protéger leur vie privée en ligne (67%).
La reconnaissance faciale cause beaucoup d’inquiétude
Les consommateurs français sont plus cyniques sur le fait que la reconnaissance faciale fera certainement l’objet d’abus ou d’une mauvaise utilisation, au cours de l’année prochaine (66%) et près de la moitié (45%) pensent qu’elle fera plus de mal que de bien. Malgré ces inquiétudes, lorsqu’on leur présente les avantages et inconvénients possibles de la reconnaissance faciale, par exemple : améliorer la recherche de criminels ou repérer les personnes représentant une menace dans les écoles, sans pour autant entraver la liberté d’expression des élèves, la majorité des consommateurs français soutiennent son utilisation. La plupart de ces consommateurs affirment qu’ils soutiendraient l’utilisation de la reconnaissance faciale pour le respect des lois (66 %), les écoles (65 %) et les commerçants (55 %).
Comment les consommateurs peuvent-ils se protéger de la cybercriminalité et du vol d’identité ?
6 consommateurs français sur 10 (60 %) ont déjà été victimes d’un cybercrime, dont beaucoup ont subi un acte de cybercriminalité au cours des 12 derniers mois. Sur les quelques 19 millions d’adultes français qui ont été victimes d’une cyber-attaque au cours des 12 derniers mois, environ 4 sur 10 (39 %) ont subi un impact financier.
Les consommateurs français semblent également moins protégés et moins renseignés pour se protéger en cas d’usurpation d’identité. Seulement un tiers environ (34 %) se sentent bien protégés, ce qui est inférieur à la plupart des autres pays (47 % de la moyenne mondiale), et deux tiers (66 %) déclarent qu’ils n’auraient aucune idée de ce qu’il faudrait faire, si leur identité était volée. Il n’est donc pas surprenant qu’une majorité écrasante (87 %) souhaite avoir plus d’informations sur ce qu’il faut faire, en cas de vol d’identité.
Source
NortonLifeLock Cyber Safety Insights Report (NLCSIR)
Cette recherche a été menée en ligne par The Harris Poll au nom de NortonLifeLock auprès de 10 063 adultes (âgés de plus de 18 ans) dans 10 pays. Le sondage a eu lieu du 5 novembre au 2 décembre 2019 en France (n=1 001), en Allemagne, en Inde, en Italie, au Japon, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
