Recevant régulièrement des mangas ou autres du groupe Delcourt (merci Solène <3), je vous en parle ici. Comme d’hab, ce n’est pas rangé dans un ordre spécifique et ce n’est que mon point de vue.
Perfect Crime T1
Comment prouver la culpabilité d’un meurtrier capable du crime parfait ? Place à un thriller psychologique particulièrement haletant.
Un homme, Tadashi Usobuki, est repéré à plusieurs reprises sur le lieu de crimes étranges. Toutefois, personne n’arrive à prouver sa culpabilité. Tout le monde l’appelle depuis « l’homme aux crimes parfaits ». Haine… Jalousie… Désir… et amour. Usobuki est capable de répondre à toutes les demandes de meurtre de ses clients. Et méfiez-vous, il ne rôde jamais très loin de vous…
Perfect Crime est un manga noir et sombre, nihiliste. Beaucoup de gens vont mourir sans pour autant que le suspect numéro 1, Usobuki ne soit jugé coupable. Le crime parfait donc. Mais comment fait-il ? Il exploite les failles propres au genre humain. Grand manipulateur, sa force est la voix avec laquelle il ancre dans la tête de ses victimes la mort qui va arriver. Celles-ci sont toutes prévenues par celui-ci qu’elles vont mourir. En faisant cela, il crée un biais cognitif (les victimes vont penser que leur vie est en danger à chaque moment de leur vie) entraînant psychologiquement une rupture et amenant à l’auto-mort. Car oui au final, les victimes meurent d’elles-mêmes grâce à une manipulation. Mais les commanditaires de ces assassinats ne seront pas en reste et des révélations post mortem s’avèreront tout aussi dramatiques pour elles, les amenant à regretter leur geste. Si vous aimez la manipulation mentale, go lire Perfect Crime.
http://www.editions-delcourt.fr/serie/perfect-crime-01.html 7.99€
Yuko : extraits de littérature japonaise
Publiées entre 1991 et 1999 dans le bimensuel masculin Big Comic édité par Sogakukan, ces douze histoires étreignent passionnément Eros et Thanatos et dévoilent une facette méconnue de l’oeuvre du mangaka Ryoichi Ikegami.
Si la majorité des histoires présentées dans Yuko sont des récits originaux d’Ikegami, 3 sont adaptées d’auteurs majeurs de la littérature japonaise de l’ère Taisho, autrement dit de 1912 à 1926, époque de la modernisation de la littérature et de la renaissance du métier de mangaka. Nombre d’entre eux sont publiés en romans chez Gallimard et Picquier.
La thématique principale de Yuko est l’amour sous forme de sacrifices ou de dévouement, le tout utilisé comme instrument de pouvoir jusqu’à une mort inéluctable.
Yuko, c’est avant tout un ouvrage qui fait son poids avec ses 448 pages et couvertures rigides. Il va vous faire les muscles. Mais Yuko c’est aussi beaucoup de cul et souvent tabou. Au travers des lectures on aura ainsi droit à du sadomasochisme, des relations entre professeurs et étudiants, des adultères, des relations avec des gens mineurs (ou pas). Yuko perturbe mais aussi nous en apprend un peu plus sur la culture littéraire japonaise avec quelques histoires placées dans un Japon ancien mais aussi parfois moderne. Secrets, tabous sociaux, perversion, obsession, érotisme composent largement cet ouvrage (dont la lecture dans le métro vous attirera quelques regards accusateurs). Le récit « un amour de Tôjûrô » est particulièrement intéressant en révélant à quel point certains acteurs peuvent aller loin pour interpréter le plus fidèlement le rôle qui leur est attribué, tout en se concluant avec une fin moralisatrice. Le chapitre « l’enfer » est un très bel indicateur de la folie des artistes pour réaliser là-aussi l’oeuvre parfaite grâce à une inspiration infernale. Indéniablement une très bonne surprise cet ouvrage que je vous recommande.
http://www.editions-delcourt.fr/serie/yuko.html 19.99€
The Legend of Zelda – Ocarina of Time (Perfect Edition)
Après avoir trouvé Excalibur, Link se retrouve plongé dans un sommeil de sept ans.
À son réveil, rien n’est plus comme avant. La terre d’Hyrule toute entière est envahie par le pouvoir maléfique de Ganondorf. Pour contrer le mal, Link se dirige vers les temples de la forêt et du feu où il espère trouver l’aide des sages. Retrouvez l’histoire la plus mythique de Link dans cette édition de luxe avec seize pages en couleur !
Alalala The Legend of Zelda, une saga tellement immense, tellement passionnante surtout pour un Nintendo Fan tel que moi. Dans un premier temps j’aimerais indiquer que l’on a droit ici à une version très classe avec couverture rigide et les premières pages en couleur. Comme pour Yuko, l’ouvrage fait son poids. Indéniablement, retrouver Link dans ses aventures c’est toujours un plaisir même si celui-ci reste moins grand que lorsque l’on parcourt le monde d’Hyrule manette en main. Ici, les aventures s’enchaînent à toute vitesse pour l’un des Zelda les plus longs et compliqués de la saga (j’avoue cependant ne jamais y avoir joué honte à moi, mais cela viendra un jour, promis). Quand on voit comment sont résolus rapidement les donjons, on est quand même un peu peinés mais bon, on ne peut pas obliger le lecteur à se taper toutes les énigmes pour débloquer les items nécessaires à affronter les boss de donjon. Indéniablement un must have pour tous les amoureux de la licence.
www.soleilprod.com/serie/legend-of-zelda-ocarina-of-time-perfect-edition.html 19.99€
The Legend of Zelda – Twilight Princess T1
Après un an et demi passé dans le paisible village de Toal, le jeune Link peut être fier de lui : sa gentillesse, son courage et sa dévotion lui ont permis d’être totalement intégré dans cette communauté. Mais Link a peur que les villageois finissent par découvrir le terrible secret de son passé, au point qu’il n’en dort plus la nuit ! Et si ses cauchemars annonçaient le retour imminent des êtres maléfiques du monde de la pénombre ? Comment faire pour les empêcher de semer à nouveau le chaos ?
Si pour Ocarina of Time, je n’avais pas joué au jeu, là pour Zelda TP, j’y ai joué et j’ai kiffé ma race de ouf. Ce tome 1 retrace les prémices de l’aventure que va vivre Link pour repousser les monstres du crépuscule et le monde du crépuscule pour restaurer la lumière en son monde. Toute la trame de ce tome 1 se passe à Toal, village où tente de vivre une vie paisible notre héros en tenue verte. Mais très vite, l’élu qu’il est sera confronté à faire face à son destin et embrasser la destinée qui est sienne. C’est ainsi que les dernières pages du manga sont celles de l’arrivée de Link dans le monde des ombres, sa rencontre avec Midona (princesse du crépuscule) et sa transformation en loup qui vous accompagne très souvent tout au long du jeu. Là encore, un must have pour les amoureux de la licence.
http://www.soleilprod.com/serie/legend-of-zelda-twilight-princess-01.html 7.99€
Monstress – 01 : L’éveil
Mélange de steampunk et de Kaiju, ce récit se déroule dans une Asie uchronique du début du XXe siècle, dans un univers influencé par le style Art déco.
Maika Demi-Loup est une jeune adolescente qui partage un lien psychique avec un monstre aux pouvoirs incommensurables. Et ce lien va profondément les affecter tous les deux. Il va placer Maika au centre d’une guerre terrible entre les Humains et des forces issues d’un autre monde… Avec Monstress, Marjorie Liu, romancière à succès, et Sana Takeda ont créé une nouvelle série dont Entertainement Weekly est allé jusqu’à dire qu’il s’agissait de « la meilleure de l’année »
Certains qualifient cette oeuvre de meilleure de l’année, bon ben je pense que j’ai dû passer à côté alors. Monstress n’est clairement pas facile d’accès et il faudra attendre d’avoir avalé toutes les pages de ce sublime bouquin (qui n’est que le tome 1) à couverture rigide pour comprendre le fonctionnement de ce monde et des différentes races qui y interviennent (un peu comme quand on commence Game of Thrones). Sur le papier pourtant cela avait tout pour me plaire avec cet aspect steampunk mais l’intégration de personnages non humains ou semi humains / semi animaux rend la chose confuse. Il y a 5 races au sein de cet univers : les chats, les humains, les anciens, les arcaniques (sang-mêlés) et enfin les dieux antiques. Chacun d’eux ayant des spécificités et un historique propres. Comme vous pouvez vous en douter, l’équilibre s’est rompu et désormais c’est la guerre entre ces différentes races et les prisonniers sont nombreux. Ceux-ci d’ailleurs ne le restent pas longtemps, leur mort permettant d’apporter de l’énergie et de la jeunesse grâce à un procédé mystérieux pour la race concurrente. Une relecture semble nécessaire pour comprendre le mécanisme complexe de cette oeuvre. Par contre clairement le personnage de la petite renarde est beaucoup trop kawaii. Si vous êtes curieux et que les univers riches, complexes, uchroniques et steampunk vous bottent alors foncez, sinon je pense que vous serez déçus.
http://www.editions-delcourt.fr/serie/monstress-01-l-eveil.html 19.99€
Jojolion T1 et T2
La ville de Morio est dévastée par le séisme de la côte Pacifique du Japon. À la suite de cette catastrophe, d’étranges édifices appelés « murs aux yeux » font leur apparition. Yasuho, une étudiante, va trouver un jeune homme nu, coiffé d’un béret de marin, dans les décombres. Il ne se souvient de rien. Ils vont alors partir dans une quête à la recherche de son véritable nom…
Jojolion fait partie de la saga Jojo’s bizarre adventure (JBA). Jojolion est la 8ème série de la saga JBA et n’ayant pas lu les précédentes séries, je me suis vu projeter dans cet univers d’un coup d’un seul, absolument pas préparé. JBA porte TRES bien son nom et si vous espérez y trouver de la logique et du sensé, passez très clairement votre chemin. Le WTF, personnellement, ça ne me choque pas mais alors ça déborde beaucoup pour y créer le moindre sens. J’ai souvent eu envie de quitter la lecture en cours de route (et pourtant la saga est encensée par la critique) mais j’ai quand même persisté. Si le tome 1 ne donne réellement pas envie de poursuivre, le tome 2 rattrape cependant la chose mais aurez-vous le courage de passer au-delà de ce T1 ? Comme pour Perfect Crime, le titre est on ne peut plus explicite : Bizarre. Et oui des fois, je suis insatisfait, on ne peut pas plaire à tout le monde. :)
http://www.editions-delcourt.fr/serie/jojolion-01.html 6.99€
<3 Solène pour tous ces portages