N’ayant pas été accrédité par les équipes du festival, la géniale équipe de FNAC Spectacles m’a fourni un pass pour le samedi pour le Paris est Têtu Festival.
Une première édition
C’était la première édition de ce festival LGBT+ promu par le célèbre Têtu Magazine. Celui-ci s’est tenu à l’Hippodrome d’Auteuil. Cependant, ne vous attendez pas à y découvrir les pistes de chevaux, c’était en fait TOUT AU BOUT de l’Hippodrome, après avoir marché au moins 20 minutes à la sortie du métro que j’avais pris. En effet, nous étions dans une espèce d’enclave de repos pour les Jockeys si j’ai bien saisi la configuration des lieux. Et si ce n’est pas le cas, désolé je ne connais rien aux courses hippiques.
Le festival était extrêmement petit, on y trouvait quelques stands, un espace au RDC avec un DJ qui mixait parfois et au premier étage la seule et unique main stage.
Le samedi n’a pas rempli les foules et on pouvait dénombrer quelques centaines, peut-être un millier de visiteurs pour ce premier jour du premier festival Têtu.
La bouffe
Côté restauration, l’usage du cashless était mis en place mais pas forcément très pratique pour un setup aussi petit en terme de visiteurs. MAIS SURTOUT les prix étaient abusivement chers. Ce n’était pas des installations éphémères qui étaient présentes mais les installations permanentes de l’espace de l’Hippodrome et donc les mêmes tarifs que lors des courses de chevaux. Problème : les clients des courses de chevaux et du festival sont loin d’être les mêmes et surtout avec les mêmes bourses. 9€ la pinte, 12€ le burger sans frite…
Les animations
Côté animations, le samedi était proposé un bingo animé par un travesti avec quelques lots à gagner et il faut reconnaître que cette personne animait cela plutôt bien et nous a bien fait rire.
La musique
Excité à l’idée d’assister à cet événement, je dois avouer que c’était surtout la journée du dimanche qui me branchait avec les shows d’Alice et moi et The Pirouettes en priorité. Cependant, le destin en a destiné autrement et au vu de la météo qu’il y a eu le dimanche, je ne suis pas si mécontent au final de ne pas avoir pu prendre part à la date de la deuxième journée.
Sous un soleil de plomb, se sont enchaînés divers artistes de la nouvelle vague française montante que pour la plupart je ne connaissais pas.
Bilan
Y avait une affiche qui avait tout pour plaire, mais le lieu et les tarifs pratiqués rendent l’expérience extrêment amère. Le festival gagnerait à intégrer une salle de 2-3000 places dans Paris avec des food trucks devant.