Cet article à propos de Gastronogeek ci-dessous aurait dû se trouver dans le dernier Breeks Magazine #2, cependant il n’a pas été validé à temps. Exceptionnellement, on m’a autorisé à le partager. C’est un article introductif à une recette exclusive de Gastronogeek proposée dans le magazine. Je vous livre l’article sans la recette.
Cet article compte beaucoup pour moi car c’est grâce à celui-ci que je suis devenu pigiste, il a été un article test que je semble avoir réussi avec brio.
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Une question s’est posée chez Breeks : quel est le goût de l’imaginaire ?
Ce n’est pas simple n’est-ce pas ? Développons cette question et tentons d’apporter une réponse. En fin de propos, nous vous offrirons une recette par Gastronogeek qui ont justement réfléchi à cette question pour un univers cinématographique mondialement connu.
Imaginez que vous êtes en train de lire du Asimov, imaginez que vous regardez les films Harry Potter, imaginez que vous jouez à The Legend Of Zelda, qu’allez-vous retrouver comme constante dans ces créations ? L’alimentation. Et même pourrions-nous dire, une alimentation riche et exotique. Aussi, le lecteur, le spectateur et le joueur tenteront de s’imaginer quels goûts peuvent avoir les plats présentés dans ces oeuvres.
Peut-on affirmer que les papilles de l’interlocuteur européen auront les mêmes réactions à la pensée des plats de son œuvre préférée que l’interlocuteur asiatique ? Probablement pas. Parfois même, les créateurs eux-mêmes orientent les spectateurs du monde entier. On peut citer l’exemple des onigri japonais de Pokemon qui deviennent des hamburgers aux Etats-Unis. L’imaginaire des jeunes enfants américains serait-il plus restreint que celui des jeunes enfants asiatiques ?
Le goût de l’imaginaire est-il unique ? Clairement non. Il appelle à la subjectivité de tout un chacun. Cependant, tout comme pour la philosophie, le goût de l’imaginaire peut être interprété.
Tout être vivant a besoin de se nourrir pour vivre ou survivre. Cela s’applique aussi bien pour notre monde réel que pour les mondes fictifs issus des productions des réalisateurs, auteurs, créateurs. Rares sont ceux qui précisent avec détail qui mange quoi.
Thibaud Villanova, co-auteur de Gastronogeek a souhaité réfléchir à ce qui pourrait être consommé par les Ewoks dans la forêt d’Endor.
Vous ne connaissez pas la forêt d’Endor ? Voilà qui est bien étrange ! Que faisiez-vous durant la seconde moitié du mois de décembre 2015 ? Si vous lisez ce magazine, il est fort probable que vous vous soyez rendus au cinéma pour le visionnage du 7ème épisode de la saga Star Wars. Sinon, rapide présentation de ce qu’est Endor.
Endor est une des planètes de l’univers de Star Wars et dont la majorité de la population est composée d’Ewoks. Les Ewoks sont ces merveilleuses petites créatures aux allures d’oursons dont notre seul désir est de les serrer dans nos bras et leur faire un câlin. Ceux-ci vivent dans un milieu forestier.
Si Gastronogeek avaient été consultés par Georges Lucas (puis Disney), voilà ce qu’ils auraient proposé à celui-ci comme nourriture à ces mignons petits personnages.
Qu’est-ce qui a pu passer dans leurs têtes pour créer la recette que vous retrouvez à la fin de l’article ?
Dans un premier temps le parti pris effectué est de proposer une recette très végétale. Aussi nous ne verrons ni viande, ni poisson dans celle-ci.
N’ayant pas de forêt d’Endor sur notre bonne vieille planète Terre, nous devons nous rapporter à des produits trouvables dans nos contrées terrestres.
Pignons de pin, cèpes, noisettes… pour Thibaud Villanova, voilà le goût de l’imaginaire quand on lui demande « alors pour toi ils mangent quoi les Ewoks sur Endor ? ». Ses talents d’artiste culinaire proposent par la suite un arrangement spécifique et une mise en forme du plat présenté dans la recette ci-dessous.
Et en effet, nous sommes bien obligés d’admettre que la « salade de la lune forestière d’Endor » pourrait tout à fait apparaître sur nos écrans. Disney, si vous nous lisez on vous la recommande pour vos productions futures.
Et si après tout, Gastronogeek, étaient alors traiteurs, créateurs de recettes mais également designers de plats pour les plateaux de cinéma ?
Au final, quand vous retrouvez une recette dans le livre de Gastronogeek, il peut être marrant et intéressant de s’apercevoir que certaines sont issues d’une production écrite, adaptée au cinéma et qui retourne dans un livre pour sa partie culinaire.
Nul doute qu’Hollywood ne tardera pas à proposer son propre restaurant et sa réinterprétation « du goût de l’imaginaire » pour que les geeks qui sommeillent en chacun de nous puissent vivre une expérience qui les rapproche encore plus de leurs œuvres préférées.
Car après tout voilà la vraie réponse à notre question de base « quel est le goût de l’imaginaire ? ». Il dépend de l’interprétation de tout un chacun et de son acceptation par la population et sa présence dans la culture populaire.
Pour découvrir la recette proposée par Gastronogeek, achetez Breeks #2 sur http://www.muttpop.fr/boutique/breeks-2/