Aux côtés de Piafs, Funforge m’a glissé un autre jeu dans le colis : Llama Land, un jeu de Phil Walker-Harding. On reste effectivement dans la thématique animalière ces derniers jours ! Il est temps de vous partager mon avis après l’avoir testé. Donc sans plus attendre, enfilez votre plus beau poncho et let’s go !
Vidéo de présentation des règles de Llama Land
Matériel de jeu
On retrouve les tuiles de terrain, divers jetons de ressources, des mignons pions de llamas et des cartes pour les objectifs et les personnages. Dans l’ensemble, le matériel est de bonne qualité, rien à dire à ce sujet. Seule petite critique : le jeu est livré avec un lot de pochettes plastiques dont certaines sont bien trop petites pour accueillir certaines tuiles. Mais c’est honnêtement un petit détail pas très important. J’ai donc adapté avec d’autres sachets que j’avais.
Expérience de jeu
Malgré son air enfantin, le jeu a été un véritable coup de coeur pour ma part et pour les divers joueurs avec qui j’y ai joué. Il cache une plus grande stratégie qu’il ne laisse paraître.
Les joueurs vont devoir faire usage d’une grande réflexion pour choisir et optimiser le choix des tuiles à poser sur leur terrain.
Certains objectifs assez simples à réussir seront très prisés mais pour cela, vous ne pourrez passer que par une extension de terrain. Lors d’une élévation de terrain, vous ne pouvez pas mettre un marqueur sur un objectif.
Avec l’arrivée de plus en plus nombreuse de llamas sur votre terrain, l’agencement des tuiles et leur optimisation va être de plus en plus compliquée et il va falloir se creuser les méninges pour récolter le maximum de ressources possibles.
Mise en avant de règles
La carte objectif des 4 llamas alignés ne nécessite pas qu’ils soient cote à cote (et du coup c’est BEAUCOUP plus simple).
Pensez à retirer la secondes ligne d’objectifs quand vous jouez à 2 joueurs.
Vous pouvez déplacer votre pion d’une carte objectif à une autre au cours de la partie.
N’oubliez pas de donner 1, 2, 3 pièces au 2,3,4ème joueur. Le dernier joueur étant pas mal désavantagé selon moi surtout pour bloquer des objectifs.
Les pions llamas ne peuvent se mettre que dans les carrés d’herbes.
Les tuiles fondations peuvent s’empiler les unes sur les autres si vous avez besoin de poser une pièce de plusieurs étages d’un coup.
Les cartes personnages ne s’utilisent QU’UNE fois par tour. Cette info est particulièrement pertinente avec les personnages qui permettent les échanges de ressources.
Et d’ailleurs, les cartes de personnages qui permettent l’échange de ressources peuvent être utilisées dès leur acquisition. Vous pourrez donc échanger des ressources pour optimiser vos achats de llamas.
Si vous avez plusieurs fois une même carte (exemple : celle des maïs recouverts), vous gagnez autant de fois les bonus si vous recouvrez une paire d’icones maïs.
Les objectifs sont vérifiés à la fin de la partie, donc plus tôt vous bloquez un objectif mieux c’est !
Dès lors que vous avez 10 jetons de cultures (maïs, cacao, patates), vous serez obligés de nourrir un llama.
Conclusion et tarifs
Llama Land a été une excellente et agréable surprise. Je pense que le jeu peut être considéré comme familial/familial +.
Craquez pour Llama Land sur Philibert (30.90€) et Play-In (33.50€)