Cela m’a pris plusieurs mois, mais ça y est certain(e)s attaché(e)s de presse l’ont bien compris : je suis un grand épicurien. J’aime la bouffe (qu’elle soit simple ou gastronomique, j’ai un bon petit coup de fourchette). Ainsi, quand Sarah m’a écrit pour me proposer de venir tester un resto à ramen en mode soirée presse (c’est encore mieux que les soirées buffets à volonté pour information), il ne m’a fallu que quelques secondes pour instantanément répondre oui OUI OUI OUI ! Non parce qu’en plus, la cuisine asiatique c’est quand même sacrément bon et sain accessoirement.
Alors qu’était donc cette invitation ? J’étais convié à venir tester le nouveau restaurant Ippudo installé au 74-76 rue Jean Jacques Rousseau 75001 Paris. Ceci est le 2ème restaurant de la marque à Paris (et en France). Mais par contre ce sont plus de 90 restaurants au Japon et 40 dans le reste du monde (dont Sydney, New York et Londres).
Pour l’occasion, le fondateur originel Shigemi Kawahara avait fait le déplacement depuis le Japon d’où il a fondé Ippudo en 1985. 31 ans plus tard, on peut constater qu’il est à la tête d’un joli petit empire bien décidé à mettre à l’honneur ce plat à la fois simple et complet et encore trop méconnu par chez nous mais aussi toute sa culture de la cuisine asiatique. Kawahara est aussi connu au Japon pour avoir remporté 3 fois de suite le ramen chef championship (ai-je besoin de préciser que je veux prendre part au jury de cette compétition ?).
Le rendez-vous était ainsi pris début juillet. Nous étions une bande de 6 copains journalistes / blogueurs autour de la table à profiter d’une part du champagne et d’autre part bien évidemment des mets japonais disposés un peu partout au sein du restaurant en amuse-gueules. Mais qui dit restaurant à ramen dit qu’il faut les tester ces fameux ramen. Nous voilà donc face à la carte des ramen, une sorte de marque-page contenant 5 termes dont 1 seul est clairement compréhensible : veggie. Nous faisons alors vite appel à un serveur pour percer le mystère de cette carte.
5 ramen composent la carte d’Ippudo : 3 au bouillon de porc, 1 au bouillon de volaille et enfin 1 végétarien. Je pense que sur l’ensemble des 6 que nous étions, nous avons testé l’ensemble de la carte. Les 3 premiers ramen étant sensiblement les mêmes, il nous est indiqué qu’il y a juste plus ou moins d’épices.
Le premier ramen
Pour ma part, mon choix se tourna donc vers le Tori Shoyu au bouillon de poulet. Avant de commander, on nous demande à tous la cuisson de nos nouilles, ce qui est pour le coup assez inédit.
Je vais me rapporter à ce qui est mentionné sur le site pour la composition du ramen :
« Le ramen au soja est un standard de la cuisine japonaise. Ici revisité par IPPUDO, il est composé d’un bouillon de poulet au soja et accompagné de nouilles ondulées faites maison. Un demi-œuf mariné au soja, des menma et du savoureux chashu de poulet viennent compléter l’équilibre de ce bol. Des toppings originaux apportent fraîcheur et originalité à ce ramen : naruto, zeste de yuzu et oignon doux. »
Ma culture de l’aliment asiatique étant assez faible, je dois reconnaître ne pas avoir la moindre idée de ce que sont la moitié des éléments susmentionnés mais une chose est sûre : c’était grave bon et savoureux et fondant en bouche.
Côté technique de dégustation il faut faire usage des baguettes et se servir de la cuillère pour soutenir les trucs au cas où ça tombe. Toujours bon à savoir.
Le deuxième ramen
Après ce premier round, un deuxième round s’imposait (enfin pour 5 d’entre nous). Je me suis donc pour ma part attaqué au ramen végétarien cette fois-ci.
« Ce ramen entièrement végétarien est composé de deux bouillons différents. Le mélange du bouillon aux champignons shiitake et aux algues konbu et du bouillon de légumes de saison donne à la recette des saveurs délicates et profondes. Accompagné de nouilles au paprika , ce ramen est surmonté de champignons eringi, de betterave, de fenouil et de mâche et terminé par une touche d’huile de truffe. »
Les champignons déjà c’est oui, OUI OUI (dédicace à ma Virginie qui adore comme moi les champignons) mais en plus ils étaient plutôt grands et ça c’est encore mieux.
Là encore c’est un délice de saveurs et il fut tombé d’un trait.
Les amuse-gueules
Parmi les éléments présents dans nos amuse-gueules, on a retrouvé des Sakura Chirashi (Riz au couleur des fleurs de cerisier, accompagné de thon, oursin, œufs de poisson ikura et masago et ciboulette), des Kamo Nasu (Fines tranches de filet de canard marinées dans une sauce soja sucrée accompagnées d’un caviar d’aubergines grillées au miso saikyo et sésame), des petites verrines de salade de nouilles (nouilles au paprika, champignons parfumés à la truffe, tomates, fenouil, champignons shimeji et asperges) et il y avait aussi des petits amuse-bouches à base de bœuf si je ne m’abuse. Franchement y a rien à dire, tout était succulent.
Mention spéciale pour le canard, étant issu de Toulouse, chez nous c’est quelque peu une religion et maintenant que je vis à Paris cela me manque quand même cruellement.
J’ai mentionné le champagne comme boisson d’accompagnement, mais nous avons eu droit à du sake qui à ma grande surprise était très doux et pas du tout agressif mais également de l’umeshu (de l’alcool de prunes) : ça clairement c’est la cuite assurée sans rien comprendre tellement ça se boit tout seul et que c’est très sucré et méga bon.
Personnellement j’ai kiffé partager un bon moment avec de sympathiques personnes et le kiff a été démultiplié avec les mets merveilleux qui nous ont été servis. Nous n’avons pas vu l’heure passer et il a bien fallu nous faire partir tant l’instant était appréciable.
Coucou Shoam :)
Oui on a plutôt bien testé la carte du restaurant, après tout nous étions là pour ça !
Sarah, change rien, t’es parfaite ! ♥
